Scénarios suite à un défaut de paiement
Un non-paiement d’un crédit peut arriver pour une raison ou une autre. On en recense des centaines de milliers par an depuis l’année 2017. Crédit impayé oui, mais qu’est-ce-qui se passe ensuite ? Encore faut-il connaître les risques et tous les éventuels scénarios possibles de se produire. C’est une situation assez délicate qui peut avoir des conséquences plus ou moins graves.
Appel aux garanties
Tout d’abord, dans le cas d’un non-paiement d’un crédit même après trois mois de procédure, on se retrouve sur une liste noire. Il s’agit d’une liste, établie par la centrale des crédits aux particuliers ou CCP, dans laquelle figurent tous les mauvais payeurs. On peut se retirer de cette liste un an après avoir réglé la dette. Par contre, on peut rester jusqu’à 10 ans sur la liste si l’on ne règle pas la situation.
En outre, il faut savoir que le prêteur a plusieurs options en sa faveur afin de trouver une solution à la situation. A rappeler qu’avant toutes actions, il existe des étapes de procédure avant d’arriver à un certain stade. A titre d’exemple la mise en demeure ou encore un courrier de rappel, etc. Pour en savoir plus, visiter ce site.
Par ailleurs, la procédure peut arriver à la saisie des biens. Notamment la caution préalablement payée. De même, il est aussi possible de se faire prendre une partie ou la totalité de son salaire selon la situation. Pour ce faire, le prêteur est tenu d’informer le client ainsi que son supérieur hiérarchique qui va se charger de faire le versement.
Pour le cas d’un prêt immobilier, particulièrement, le prêteur peut prendre les biens ainsi que toutes les hypothèques du terrain. C’est surtout valable pour les biens au nom du client et qui ont fait l’objet de garantie du prêt.
Remboursement du prêt
Très souvent, le prêteur exige un remboursement du montant du prêt. De plus, la somme doit inclure le montant restant qu’il faut encore payer. Il y aussi les différents intérêts définis dans le contrat. Puisqu’il s’agit d’un retard, il faut aussi compter une pénalité de 10 % tout au plus du capital restant. A rappeler que cette étape suit une étape préalable et impérative dont l’envoie d’une lettre recommandée. Une lettre à envoyer seulement après trois mois de non-paiement.
Outre cela, le prêteur a la capacité et la crédibilité de reprendre un bien sorti d’un prêt à la consommation. A titre d’exemple, dans le cas d’un prêt automobile, le prêteur peut reprendre la voiture achetée. C’est surtout valable pour la voiture dont seulement moins de 40 % de la valeur de la voiture ont été payées. Dans le cas contraire, il faut d’abord une lettre recommandée.
Dans tous les cas, il existe la solution à l’amiable qu’on peut toujours tenter. En effet, les établissements prêteurs acceptent ces solutions dans la mesure d’une situation tolérable. Il faut quand même prévoir une somme pour payer la pénalité. Si aucune de ces solutions n’a fonctionné après plusieurs tentatives, le prêteur peut bien traîner l’affaire en justice.